La numérisation ne tue pas l'emploi

La transition numérique aura un impact positif sur le nombre d'emplois. Selon les décideurs interrogés dans le dernier rapport RH, de nouveaux profils professionnels vont apparaître, en particulier dans les domaines de la recherche et du développement, de l'informatique et du marketing.

Le changement numérique ne s'avère pas être le tueur d'emplois tant annoncé. (Image : Pixabay)

La transition numérique a un impact positif sur l'emploi dans tous les domaines et est loin d'être un tueur d'emplois. C'est ce que montre le rapport RH publié chaque année par le cabinet de recrutement Hays. Au total, les personnes interrogées dans le cadre du rapport RH de cette année s'attendent à plus d'opportunités que de risques (60 points sur une échelle de 0 à 100). C'est surtout dans l'informatique que le nombre d'emplois augmentera : 54 pour cent s'attendent ici à des effets positifs sur l'emploi. Les personnes interrogées s'attendent également à une nette augmentation des emplois dans la distribution (50 pour cent) et dans le marketing ainsi que dans la recherche et le développement (43 pour cent chacun). Selon les décideurs, de nouveaux profils professionnels apparaissent surtout dans la recherche et le développement, dans l'informatique et dans le marketing. Pour le rapport RH 2019, Hays et l'Institut pour l'emploi et l'employabilité (IBE) ont interrogé plus de 800 entreprises.

Formation continue et développement de l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée

Pour garantir l'employabilité des collaborateurs, la formation continue et le perfectionnement tout au long de la vie sont considérés comme l'instrument le plus important (50 pour cent). En outre, le développement de l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée (44%) et la collaboration au sein d'équipes mixtes (39%) figurent en tête de liste des mesures appropriées.

 "L'importance de l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée est de plus en plus grande pour l'employabilité. Les personnes interrogées considèrent que leur propre entreprise est plus responsable qu'elles-mêmes. Jutta Rump, directrice de l'IBE.

Des généralistes très demandés

Pour réussir le changement numérique, on a plutôt besoin de généralistes (61 pour cent) que d'experts thématiques. En outre, les entreprises misent plus souvent sur des experts expérimentés (57 pour cent) que sur des diplômés (43 pour cent). En outre, les esprits créatifs (56 pour cent) ont une longueur d'avance sur les collaborateurs orientés vers la mise en œuvre ou les processus (44 pour cent). "Combiner judicieusement les différentes compétences et capacités des personnes sera une préoccupation encore plus importante pour les entreprises dans les années à venir. Il ne suffira plus à l'avenir de miser principalement sur les connaissances techniques. Au lieu de cela, les compétences mentales, telles que la gestion active du changement, deviendront des aptitudes centrales", commente Marc Lutz, Managing Director de Hays (Schweiz) AG, à propos des résultats.

Source et informations complémentaires

(Visité 50 fois, 1 visites aujourd'hui)

Plus d'articles sur le sujet