La méthode SFM

De nombreuses entreprises souhaitent moderniser les bureaux de leurs collaborateurs. Un groupe de travail est formé, un brainstorming est organisé et complété par un sondage auprès des collaborateurs. Et ensuite ?

La méthode SFM

Le site Méthode SFM (SFM = Solution Finder Model) est utilisé comme modèle d'analyse dans la pensée convergente, c'est-à-dire qu'il doit apporter de la clarté quant aux variantes de solutions. Elle part d'un problème pour lequel une solution doit être trouvée. Cette méthode a été développée en 2009 à la Haute école spécialisée à distance Suisse par une équipe de recherche du pôle de recherche eCollaboration en tant qu'instrument collaboratif de recherche de solutions et a été utilisée depuis lors avec succès dans de nombreux projets. La méthode SFM fonctionne de la manière suivante : un thème est d'abord classé et identifié comme besoin, objectif ou solution. Ensuite, des questions appropriées permettent de vérifier si cette hypothèse permet d'intégrer la chaîne "besoin-objectif-solution" dans une unité. Il est important de noter qu'un besoin doit avoir un objectif et qu'une solution doit être trouvée pour cet objectif. Cette solution doit à son tour répondre au besoin initial. Ce n'est que lorsque la relation triangulaire peut être établie en fonction du sens que la solution peut être considérée comme une solution adaptée au problème.

Smart Uffi - le bureau intelligent du futur

La méthode SFM a déjà été utilisée avec succès dans de nombreux projets différents, comme le projet "Smart Uffi" (Smart Office). Il s'agit d'un projet de recherche que la FFHS mène en collaboration avec la SUPSI (Haute école spécialisée du Tessin). Il s'agit de déterminer quelles solutions doivent être mises en œuvre pour obtenir ce que l'on appelle un "Smart Office", c'est-à-dire un bureau intelligent.

Dans ce sens, Smart doit être interprété de la manière suivante (Conférence sur l'avenir de Fraunhofer 2015 à Stuttgart) :

  1. L'opérateur devient le serviteur - la technique reconnaît ce que quelqu'un veut et agit directement, sans demander. Par exemple, j'arrive au bureau le soir, l'ordinateur portable démarre immédiatement et se connecte à un forum où l'on attend de moi une réponse pour ce soir. Je n'ai pas à me soucier de la connexion au forum, ni du nom d'utilisateur ou du mot de passe - tout est déjà prêt. Je peux commencer à travailler.
  2. Les choses ne nécessitent pas d'intervention humaine. Par exemple, je suis en déplacement et j'utilise un ordinateur portable avec une connexion WLAN à Internet. Lorsque je change de lieu, l'ordinateur portable se connecte automatiquement aux réseaux WLAN, sans que je doive sélectionner ou taper quoi que ce soit.
  3. Le choix entre plusieurs options d'action se fait de manière flexible et en fonction du contexte. Par exemple, je me suis absenté trois jours pour cause de vacances. Pendant ce temps, je reçois une demande concernant un projet auquel j'ai déjà consacré beaucoup de temps et que j'aimerais traiter. Je reçois un SMS sur mon téléphone portable et je n'ai qu'à confirmer brièvement ma participation - ce qui génère un e-mail de réponse. Les autres e-mails et demandes qui ne me concernent pas à ce moment-là sont retenus et attendent que je revienne au bureau.

Les déclarations suivantes ont été recueillies dans le cadre d'une enquête du projet Smart Uffi à la FFHS et ont ensuite été soumises à une analyse SFM en attribuant les différentes déclarations d'un groupe aux besoins, objectifs ou solutions. On a ensuite tenté d'établir les relations entre les éléments.

Analyse de SFM à partir d'une enquête sur les besoins en matière d'infrastructure.

Dans le graphique, il est possible de trouver une solution (en vert, en trait plein) ; pour le besoin "bureau trop petit", il est possible de trouver un objectif (soutien du propre bien-être) et d'attribuer une solution (plus de zones de bureau ouvertes) - la solution soutient rétroactivement à nouveau le besoin. Le triangle de ces éléments peut donc être fermé et représente ainsi une solution réelle et durable.

Pour le besoin de "travailler debout", on peut certes trouver un objectif (son propre bien-être), mais il n'existe pas encore de solution. Elle doit donc être développée : Par exemple, il serait possible d'installer une table haute avec des chaises hautes, ce qui permettrait de travailler debout ou assis (ou de façon mixte) à la même table. Cela répondrait à un autre besoin (mobilier trop rigide), car la solution (debout ou assis, ou les deux à plusieurs) permettrait d'augmenter la flexibilité et le bien-être personnel.

Le souhait d'avoir "son propre iPad" ne représente pas un besoin, mais déjà une solution (puisqu'il s'agit d'un instrument). Il n'est toutefois pas possible de lui attribuer un objectif ou un besoin, de sorte que ces deux éléments doivent encore être recherchés. S'ils sont trouvés de manière pertinente, un iPad peut tout à fait être une solution.

Se rapprocher pas à pas du bureau intelligent

De cette manière, il sera possible de se rapprocher petit à petit du bureau intelligent du futur en accordant les besoins et les objectifs de ses utilisateurs. Pour commencer, quelques solutions sélectionnées, révélées par l'analyse SFM, seront donc mises en œuvre dans la pratique des deux partenaires du projet.

Modèle Solution Finder https://tube.switch.ch/videos/b855fc39

Haute école spécialisée à distance Suisse https://www.ffhs.ch/

Solutions collaboratives Quick&Clean : la méthode SFM http://bit.ly/2aRTtVk

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