Cash is King, partie 2 : comment les conditions générales renforcent massivement votre position dans la gestion des créances

Les directeurs et les responsables de la gestion des créances le savent bien : Des conditions générales de vente (CGV) efficaces sont importantes pour la prévention des impayés et augmentent les chances d'un recouvrement réussi.

En utilisant des conditions générales, les directeurs renforcent la position juridique de leur entreprise. (Image : zVg)

Fermer les yeux et passer à travers : C'est ainsi que les gens se comportent lorsqu'ils rencontrent des conditions générales dans leur quotidien professionnel. La plupart ne font que les survoler ou ne les lisent pas du tout. Les entreprises y renoncent souvent complètement, avec pour conséquence qu'il n'est pas rare qu'elles se retrouvent sans rien en cas de défaut de paiement. Pourtant, les conditions générales de vente peuvent protéger une entreprise de la perte totale de ses créances. Lorsqu'une entreprise conclut une affaire avec un client, elle devrait donc d'abord penser à l'aspect financier. Gestion des créances et penser à sa propre couverture. "Nous recommandons aux entreprises de régler les modalités de paiement et les conséquences d'éventuelles mises en demeure dans leurs conditions générales", explique Jason Glanzmann, directeur des portefeuilles de services chez Intrum Justitia.

La juriste et auteure Regula Heinzelmann connaît elle aussi l'importance des conditions générales de vente pour la gestion des créances : "Les conditions générales sont toujours un bon instrument de relations publiques. Il est essentiel de les formuler de manière à ce que les clients les comprennent immédiatement. De cette manière, on évite les processus énervants et coûteux". L'experte recommande de ne pas simplement reprendre des conditions générales préfabriquées ou celles de la concurrence, mais de toujours adapter les conditions générales à la situation individuelle de l'entreprise, si nécessaire en faisant appel à des spécialistes. "Selon le secteur, il existe des directives correspondantes qu'il faut respecter".

"Nous recommandons aux entreprises de régler les modalités de paiement et les conséquences des retards de paiement dans les conditions générales de vente". Jason Glanzmann, directeur des portefeuilles de services chez Intrum Justitia. (Image : zVg)

 

Les CG font partie intégrante de la gestion des risques

Avec les conditions générales, les entreprises règlent leurs relations commerciales de la manière la plus complète possible et elles n'ont pas besoin de définir individuellement chaque modalité d'un contrat. En particulier, les CGV servent à leur auteur à transférer les risques, précisément en matière de responsabilité et de garantie. Les CG sont contraignantes lorsqu'elles sont reconnues par les entreprises impliquées comme faisant partie intégrante du contrat. Regula Heinzelmann conseille de toujours inclure cette formulation dans un contrat individuel. "Si les deux partenaires font référence aux conditions générales, les clauses concordantes s'appliquent. En principe, il est préférable de fixer par écrit les accords qui s'écartent des conditions générales", explique la juriste.

Dix conseils pour des conditions générales sûres dans la gestion des créances

Si vous avez modifié vos conditions générales de vente dans le Recouvrement de créances Si vous souhaitez formuler votre demande de manière efficace, vous devriez suivre les conseils suivants :

  1. Respectez les lois en vigueur, de sorte que les formulations soient conformes à ce cadre. Les clauses contraires à la loi sont nulles ; les parties des CG conformes à la loi s'appliquent néanmoins. "Selon le Tribunal fédéral, l'ensemble du contrat est nul si cette conséquence juridique est expressément prévue par la loi concernée ou si elle découle du sens et du but de la norme violée", explique Regula Heinzelmann.
  2. Selon l'article 8 de la loi fédérale contre la concurrence déloyale, agit de manière déloyale celui qui utilise des conditions générales qui prévoient, au détriment du consommateur et de manière contraire aux règles de la bonne foi, un déséquilibre important et injustifié entre les droits et les obligations découlant du contrat.
  3. Veillez à la transparence. Renoncez aux clauses inhabituelles, surprenantes et fortement désavantageuses pour le partenaire contractuel.
  4. Utilisez un langage simple. En effet, les clauses ne doivent pas pouvoir être interprétées de manière ambiguë ou se contredire. La structure doit également être claire.
  5. Il faut mettre en gras les clauses inhabituelles et indiquer qu'elles dérogent à la règle.
  6. Rédigez toujours les conditions générales avant de sceller le contrat. La partie contractante doit en avoir pris connaissance avant la conclusion du contrat et en accepter la validité.
  7. Mentionnez clairement les conditions générales dans le contrat.
  8. Placez les conditions générales de vente à un endroit facilement accessible à tous, comme par exemple sur votre site web. De préférence de manière à ce que les clients puissent les imprimer au format PDF.
  9. La responsabilité pour négligence légère peut être limitée et fixée à un certain montant ou exclue. Il existe toutefois des exceptions. L'exclusion de la négligence grave ou de la faute est nulle (article 100 du Code suisse des obligations).
  10. La détermination du droit applicable et du lieu de juridiction est essentielle pour les entreprises. Il est préférable de choisir le droit suisse et le tribunal du siège de l'entreprise. Vous pouvez en outre définir des variantes extrajudiciaires de règlement des litiges, comme par exemple une procédure d'arbitrage ou une médiation. Regula Heinzelmann : "Le mieux est de régler la répartition des frais dans les conditions générales".

Si le cocontractant ne paie pas

Que faire en tant que gérant si le partenaire contractuel ne paie pas la facture ? Quelles sont les possibilités qui s'offrent à lui ? Intrum Justitia vous montre comment relever ce défi dans la troisième partie de cette suite de l'histoire.

 

Contact pour plus d'informations :

Intrum Justitia AG, sales.ch@intrum.ch, +41 44 806 85 57

Lisez la première partie ici.

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