Les associations de travailleurs demandent également une loi du travail plus flexible

Les associations d'employés Employés Suisse, la Société des employés de commerce, l'Association suisse des cadres ASC et la Société zurichoise pour la gestion du personnel (ZGP) demandent la modernisation de la loi sur le travail pour les employés disposant d'une grande autonomie en matière de temps de travail. Cela signifie : une application plus simple de la loi sur le travail, une plus grande flexibilité en cas de charge de travail élevée, le droit de fournir le travail de manière flexible sur le plan local (par ex. Home Office) et une meilleure protection de la santé.

Des horaires de travail plus flexibles ne sont qu'une des nombreuses exigences que diverses associations de travailleurs posent à une nouvelle loi sur le travail. (Image : Gerd Altmann - pixelio.de)

De nombreux employeurs estiment que la loi sur le travail actuelle doit être réformée depuis longtemps. Diverses interventions politiques en faveur d'une gestion plus flexible du temps de travail sont dans le pipeline. D'un autre côté, divers syndicats ont d'ores et déjà annoncé leur opposition. Mais les représentants des travailleurs ne sont pas tous totalement opposés à une réforme de la loi sur le travail. La loi sur le travail doit être adaptée à la réalité du monde du travail, estime par exemple l'Union européenne. plateformeL'Association suisse des cadres (ASC) est une représentation des intérêts des associations d'employés Employés Suisse, Société des employés de commerce (kfmv), Organisation suisse des cadres (SKO) et Zürcher Gesellschaft für Personal-Management (ZGP) vis-à-vis de la politique et du public. Ensemble, ces associations défendent les intérêts d'environ 80000 membres dans les domaines de la formation, de l'économie et de la politique des employés.

Le site plateforme demande maintenant la modernisation de la loi sur le travail. La flexibilisation du travail, qui est une réalité pour de nombreux travailleurs, doit également être réglée dans la loi sur le travail, peut-on lire dans un communiqué de presse envoyé le 28 août aux médias. En effet, avec la progression de la numérisation, la libre répartition du travail gagne en importance ; la compatibilité entre travail, famille et activités extraprofessionnelles doit être améliorée. C'est pourquoi les dispositions de la loi sur le travail en vigueur sont insuffisantes pour les travailleurs qui disposent d'une autonomie dans l'organisation de leur temps de travail et qui peuvent le plus souvent l'organiser librement. Des adaptations pour ce groupe de travailleurs sont donc nécessaires, argumente l'association. plateforme.

Le site plateforme demande un modèle d'annualisation du temps de travail ancré dans la loi, qui définisse à quels travailleurs s'applique la flexibilisation. Parallèlement, la notion de "travailleurs exerçant une fonction dirigeante élevée" doit être expliquée plus précisément. La flexibilisation doit s'accompagner de mesures efficaces en matière de protection de la santé. La prévention des risques psychosociaux est ici au premier plan. La proposition formulée dans la plateforme prévoit en détail les points suivants :

  • Le groupe cible est constitué des travailleurs disposant d'une autonomie majoritaire en matière de temps de travail, c'est-à-dire des travailleurs disposant d'une autonomie d'organisation qui peuvent déterminer eux-mêmes au moins 50% de leur temps de travail et de compensation.
  • Le temps de travail doit être défini en partenariat et sur un pied d'égalité avec l'employeur dans le cadre d'un modèle contractuel de temps de travail annuel.
  • Pas de modification du temps de travail annuel maximal (52 x 45 heures).
  • Pas de modification des heures supplémentaires annuelles (170 heures).
  • Possibilité d'augmenter la durée maximale de travail hebdomadaire à 60 heures pour une période limitée. Les heures supplémentaires et les heures complémentaires sont incluses dans ces durées. → Réglementation simplifiée, car les prescriptions relatives aux heures supplémentaires quotidiennes sont supprimées.
  • Simplification des règles relatives au repos et au temps de travail : extension de la période de travail quotidien à 15 heures et, en conséquence, réduction possible du temps de repos à 9 heures (mais 11 heures en moyenne sur 4 semaines)
  • le droit à la flexibilité locale (par exemple, le travail à domicile), notamment en ce qui concerne les heures supplémentaires.
  • Répartition flexible du travail sur la semaine de travail.
  • Les mesures de protection de la santé sont obligatoires dans ce modèle d'annualisation du temps de travail.

Les associations de plateforme prennent position sur les affaires parlementaires actuelles concernant la loi sur le travail et s'engagent en faveur de cette proposition dans la suite des débats politiques, dans l'esprit de leurs membres.

Plus d'informations : www.kfmv.ch, www.sko.ch

(Visité 30 fois, 1 visites aujourd'hui)

Plus d'articles sur le sujet